29 mars 2024
contrôle technique voiture

Ce qui change avec le nouveau contrôle technique

Une nouvelle loi sur le contrôle technique a été appliquée en France, depuis mai 2018, elle consiste à consolider la sécurité routière. Les règles sont devenues plus strictes, le contrôle porte généralement sur les différents points à vérifier lors de l’examen d’une voiture ainsi que les pénalités possibles en cas de défaillance.

Plus de points de contrôle par rapport à l’ancienne loi

Les points de contrôle sur une voiture sont devenus plus nombreux. L’Etat a rajouté 10 points de contrôle aux 123 déjà existants, ce qui fait un total de 133 points de vérification. Ils consistent à trouver 610 défaillances qui sont réparties en 3 catégories.

Les défaillances mineures, pour 139 défauts, sont signalées au propriétaire du véhicule. Elles n’entraînent ni l’immobilisation de la voiture ni une obligation d’entretien ni de réparation dans l’immédiat.

Les défaillances majeures, pour 340 défauts, peuvent amener à une contre-visite, dont le délai ne change pas puisque le propriétaire a 2 mois pour pouvoir réaliser un nouveau contrôle technique au centre auto de son choix.

Les défaillances critiques, 127 défauts,  sont les plus grandes nouveautés pour le contrôle technique. Elles sont classées critiques lorsqu’elles représentent une menace pour la sécurité du propriétaire de la voiture, de tous les passagers et de tous les usagers de la voie publique.

Une sanction plus sévère

Dans le cas des défaillances techniques, l’automobiliste dispose d’un délai de 2 mois pour réparer son véhicule. Cependant, il ne peut plus circuler 24 heures après avoir effectué le contrôle technique qui a permis de découvrir ces défauts.

Si l’automobiliste n’effectue aucune réparation des défaillances majeures et ne fait pas contrôler à nouveau son véhicule alors qu’il continue de le conduire, il risque une amende d’environ 135 euros. Cette catégorie donne droit à une vignette pour 2 mois de circulation, il est donc contraint de faire réparer sa voiture durant ce délai.

Une réparation sur place doit être effectuée dans l’immédiat si le rapport établit une défaillance critique. Le but de l’intervention immédiate est de pouvoir faire lever la sanction. La voiture peut rouler une journée avant d’être immobilisée totalement si aucune intervention n’a été faite.

Il faut noter qu’un contrôleur ne possède aucun droit pour l’immobilisation  d’une voiture, même en cas de défaillances critiques.

Le but principal de la Directive Européenne

L’objectif de ce changement est de réduire au maximum le nombre d’accident routier en Europe en s’appuyant sur les réglementations qui gèrent le contrôle technique dans les pays de l’Union Européenne.

Il s’agit donc d’écarter tous véhicules qui peuvent avoir un impact sur la sécurité routière. Pour cela, des points supplémentaires doivent être contrôlés et chaque défaut est soumis à une sanction pour prévenir les accidents.

Il faut savoir qu’avec les points de contrôles supplémentaires, le temps d’une contre-visite va encore s’allonger. De plus, cette prestation est payante pour les propriétaires de véhicules de moins de 3,5 tonnes.

Pour éviter les sanctions et pour rouler sans crainte, il est toujours envisageable pour un automobiliste de contacter un centre auto agréé par l’Etat pour le contrôle technique de sa voiture.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *