par La première chose que vous devez considérer lors de l’achat d’une moto électrique, c’est son autonomie. Il s’agit là du nerf de la guerre vis-à-vis des modèles thermiques. Surtout que le temps de recharge d’une e-moto peut prendre plusieurs heures. Alors, comment allez- vous choisir votre première moto électrique ? Suivez le guide.
L’autonomie, le critère de choix n°1
Si l’achat de votre première moto thermique était dominé par la recherche de vitesse de pointe et de performance, la Gamme moto Électrique change la donne : c’est l’autonomie qui prime. Ce critère est désormais essentiel, car il détermine avec précision la distance que vous pourrez parcourir et la nature de vos trajets.
Si vous aimez filer à toute berzingue, vous allez vider rapidement votre batterie donc réduire significativement l’autonomie de la moto. Une moto électrique, c’est une toute nouvelle manière de cruiser à moto. Conduire une moto électrique revient à adopter un certain sens de l’organisation : planifier ses trajets et ses temps de recharge deviendront vite une habitude.
Le poids, votre 2e critère
L’autonomie d’une moto électrique variera en fonction de son passager. Effectivement, l’autonomie de la moto sera différente avec un conducteur qui pèse 65 kg et un pilote qui pèse 100kg par exemple. Si vous êtes assez lourd, pensez à réduire la distance maximale énoncée par le constructeur dans la fiche technique.
C’est un critère qui sera également valable pour les motos qui peuvent accueillir un passager en plus. Le rapport poids/puissance doit donc être assez significatif.
La puissance, 3ème critère
Plus la moto avance vite, plus elle doit être en mesure de recharger très vite. Un moteur avec une puissance conséquente nécessite une quantité d’énergie conséquente. La puissance est exprimée en kilowatts ou en watts. Un scooter électrique, à capacité égale, et qui roule à 45km/h aura une autonomie largement meilleure qu’une e-moto qui roule à plus de 125 km/h.
C’est sur la vitesse moyenne que se calcule l’autonomie et non sur la vitesse maximale atteinte par l’engin.
Le type de batterie, 4e critère
Peu importe le modèle que vous allez choisir, le fonctionnement de la batterie restera toujours le même. Elle transforme une énergie chimique en une énergie électrique et bien évidemment vice-versa. Les motos électriques actuelles disposent toutes d’une batterie de type Li-ion ou encore Li-po.
Des batteries qui sont performantes et qui représentent le compromis idéal entre coût, poids, capacité mais surtout sa durée de vie. Quand vous allez acheter une moto électrique, achetez une moto avec une batterie dotée du système BMS (Battery Manager System). Il s’agit d’une tech qui gère efficacement le cycle de vie de la batterie (refroidissement, charge, décharge).
Les équipements et les accessoires, 5e critère
Une fois devant la moto de votre choix, portez une attention particulière aux systèmes de freinage et la suspension. Ce sont des éléments de sécurité. La moto doit posséder un système de freinage fiable : un système hydraulique à disques avec une gestion électronique aussi bien à l’avant qu’à l’arrière.
Aussi, le moteur doit être doté d’un système de récupération d’énergie. Au freinage, cela permet de transformer l’énergie de la décélération en énergie électrique supplémentaire. Il s’agit d’un système qui optimise non seulement le freinage, mais qui ré-injecte directement l’énergie générée dans la batterie.
Les garanties et le SAV, 6e critère
Une moto électrique fiable et de bonne qualité possède une durée de vie d’environ 10 ans. Une bonne batterie doit supporter une moyenne de 600 à 800 cycles de charge. Pour les modèles les plus performants, cela peut monter jusqu’à plus de 1000 cycles de charge.
Choisissez tout de même une marque qui offre des garanties solides et rassurantes. C’est surtout valable pour tout ce qui tourne autour de la batterie et du moteur. La qualité du SAV doit également être une priorité pour vous. Même si une moto électrique s’entretient plus facilement qu’un modèle thermique, un bon SAV est rassurant. Renseignez-vous également sur le réseau de réparation, la disponibilité des pièces de rechange.
